Du temps

tempsJ’aime les années qui passent

Je dépose les souvenirs qui s’accumulent comme des piles inégales dans une chambre aérée, pleine de recoins et d’espace

On y entend la rengaine de la nostalgie ronronnante qui nous berce et nous détend

Je fais grandir l’assurance qui s’insère entre les mailles encore lâches de l’expérience et je cultive la tendresse pour les erreurs écoulées

Je retrouve aux coins des yeux des miens les traces des rires et au front les sillons creusés de la réflexion

Je chéris par la mémoire le croquant des anecdotes et la saveur des rebondissements

Maintenant qu’on s’oriente un peu mieux, qu’on a appris à manier les chariots chargés et lancés à tout allure que nous sommes

L’ailleurs appelle, et c’est maintenant que l’on rencontre la nouvelle version de nous-mêmes.

Pourvu qu’on ne perde pas le chemin de vue, qu’on ne s’oublie pas dans les possibles.

Et qu’on se libère du peut-être!

 

Une réflexion sur “Du temps

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