J’aime les années qui passent
Je dépose les souvenirs qui s’accumulent comme des piles inégales dans une chambre aérée, pleine de recoins et d’espace
On y entend la rengaine de la nostalgie ronronnante qui nous berce et nous détend
Je fais grandir l’assurance qui s’insère entre les mailles encore lâches de l’expérience et je cultive la tendresse pour les erreurs écoulées
Je retrouve aux coins des yeux des miens les traces des rires et au front les sillons creusés de la réflexion
Je chéris par la mémoire le croquant des anecdotes et la saveur des rebondissements
Maintenant qu’on s’oriente un peu mieux, qu’on a appris à manier les chariots chargés et lancés à tout allure que nous sommes
L’ailleurs appelle, et c’est maintenant que l’on rencontre la nouvelle version de nous-mêmes.
Pourvu qu’on ne perde pas le chemin de vue, qu’on ne s’oublie pas dans les possibles.
Et qu’on se libère du peut-être!
poétesse Tatiana à quand les alexandrins ? :)
la mère de la poétesse qui a compris de quoi il en retournait malgré la forme poétique .
J’aimeJ’aime